Son visage s’était assombri et je sentais bien qu’il voulait me confier quelque chose. Enfin il s’était résolu à parler, mais avec une telle réticence que ses propos étaient embrouillés. D’après ce que j’avais compris, il s’était rendu aux consulats de Belgique et d’Italie pour obtenir un extrait d’acte de naissance et d’autres papiers dont il avait besoin en prévision de son départ. Une confusion s’était produite. D’Anvers, sa ville natale, on avait transmis au consulat d’Italie l’état civil d’un autre Francis Jansen, et celui-ci était mort.