Extrait de la préface d’André Bonet, Président du Centre Méditerranéen de Littérature :
Souffrir pour grandir. Le propos de ce livre n'est pas véritablement autobiographique, bien qu'il en emprunte l'aspect. Tantôt journal intime, tantôt auto-analyse ou même récit de voyage, il essaie avant tout d'être un regard sur une vie, avec ses temps forts et ses moments déterminants. En somme, la mesure d'un itinéraire parcouru où l'équilibre entre les instants de souffrance et ceux de plénitude éperonne le développement de l'être.
Quelle que soit la tradition spirituelle à laquelle nous appartenons, le bonheur ne semble possible que si l'amour est authentique.
Le Bouddha Blanc est inspiré par la pratique de la «vision profonde», qui nous invite à une méditation sur l'amour, et nous guide pour la traduire en actes quotidiens. Ce beau roman raconte le parcours d'un homme simple qui se pose la seule question qui mérite d'être posé : pourquoi souffrons-nous, et quelles sont les réponses que nous sommes en mesure d'apporter à la souffrance ?
Dans nos sociétés occidentales, la souffrance n'a plus de rites ni de modèles. «Lorsque je souffre, je ne m'identifie pas à une instance supérieure susceptible d'alléger mon état, de l'embellir, de l'animer d'un élan de ferveur et d'exaltation.»
En maître socratique, Patrick Peytavi ne donne jamais dans ce livre de leçons magistrales, mais il se contente de répondre aux questions qu’on se pose sur le bonheur «qui passe, selon lui, par l'invulnérabilité, le verbe et la vibration.»