Nicolas Ier était un homme sans vision. Dans la société marchande qu’il aimait tant, il figurait une marchandise, vendait sans relâche son énergie, ses réussites imaginaires, des exploits que les gazetiers complices ou complaisants relayaient dans l’opinion, orchestraient, fortifiaient, disaient et redisaient afin que cela rentrât profond dans les cervelles.