Une semaine après, La Malène a repris contact avec moi. J'ai répété que je voulais bien les aider, mais pas en faisant n'importe quoi. Je me sentais une dette envers Debré, qui m'avait fait élire. La Malène a organisé un nouveau rendez-vous avec Debré, salle Colbert à l'Assemblée. Là, Debré m'a dit: "J'ai mis un plan au point. Accepterez-vous de mener une action contre Mitterrand qui lui fera perdre tout crédit politique?" "Oui", ai-je répondu sans hésiter.
(Robert Pesquet parle)