Jamais je ne m’étais sentie aussi humiliée ! Madame Devriendt me traitait à présent comme une ennemie. Je quittais le pavillon du Congo et je me mis à déambuler dans cette expo que je n’avais encore jamais vue comme une visiteuse. Autour de moi, les gens s’amusaient, et moi je ne savais pas si je devais pleurer ou me mettre en colère. Tant d’injustice à mon égard, c’était insupportable. J’étais si fière d’être une hôtesse et voilà qu’on m’empêchait de faire mon travail, seulement à cause de soupçons absurdes.