A cette époque-là, j’étais encore une grande perche de vingt-deux ans, employée de librairie, qui s’escrimait simultanément sur plusieurs poèmes inachevés.
Cette nuit-là, j’étais trop excitée pour m’endormir : des possibilités infinies semblaient tournoyer au-dessus de ma tête. J’ai fixé le plafond de plâtre, comme lorsque j’étais enfant. Il m’a semblé que les motifs vibratiles qui s’entrecroisaient au-dessus de moi trouvaient lentement leur place.
Le mandala de ma vie.