(...) il m’arrivait de passer des heures à ma fenêtre, regardant les étoiles de la vaste nuit d’été, me souvenant de mon père mort et de ce qu’il me disait jadis sur ces mondes lointains. Alors une extraordinaire impression du mystère de la nature me saisissait, du mystère de toute âme, de mon âme à moi, vivante, dans cette nature, et je ne sais ce que j’admirais le plus, des profondeurs de ce ciel taciturne, ou des abîmes qu’une journée, ainsi employée, me révélait dans mon cœur.
Chapitre IV. Confession d'un homme
&. II. Mon milieu