Tout de blanc vêtu, Amerotkê considérait les prisonniers avec pitié. Ils allaient mourir là, sur cette butte rocheuse, et partiraient vers l'Ouest éternel sans les rites d'Osiris. Ils agoniseraient sur les pieux, et le vent du désert ensablerait leur bouche, leurs narines, leurs yeux. Les hurlements et l'odeur du sang attireraient les charognards - vautours, chacals, hyènes et lions. Une mort atroce dans les plaines ardentes de l'enfer.