Yen Ts'an (Plaisirs champêtres)
Je reste oisif ; de m'en retourner peu me chaut.
Jour après jour grandit mon goût pour la vie champêtre.
Plus d'agent qui vienne m'apporter des rapports !
Ici, tel un immortel vagabond, je cours après la poésie.
Tenant ma coupe plus brillante que le croissant de lune entre les pins,
Je m'assieds pour boire à la source au pied du rocher.
Avec un hôte qui connait ma pensée,
Je confie à la brise quelques arpèges de cithare.