AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vouziers , le 21/05/1886
Mort(e) à : Aix-Noulette , le 09/06/1915
Biographie :

Arrière petit-neveu du général Drouot, qui accompagna Napoléon sur l’île d’Elbe où il était gouverneur, Paul Louis Drouot est né le 21 mai 1886 à Vouziers, dans le sud-est des Ardennes.

Paul Drouot a édité ses premiers vers à dix-huit ans dans la revue Psyché, qu’il fonde avec son ami Louis Thomas, puis a publié La Chanson d’Éliacin en 1906, son premier recueil de poèmes, suivi de La Grappe de raisin en 1908, et Le Vocable du chêne en 1910.

Mobilisé dès le début de la guerre, Paul Drouot a été incorporé comme soldat de première classe au 3e bataillon de chasseurs à pied. Il a été tué par un obus le 9 juin 1915 à Aix-Noulette.

Paul Drouot est resté dans les mémoires pour son ébauche du roman Eurydice deux fois perdue, un ensemble de notes préparatoires à un récit qui a été publié en 1921.
+ Voir plus
Source : https://www.archivespasdecalais.fr/layout/set/print/Decouvrir/Chroniques-de-la-Grande-Guerre/Histoir
Ajouter des informations
Bibliographie de Paul Drouot   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
N’est-ce pas, tu resteras toujours la même ? Je ne peux pas imaginer que tu changes durant notre séparation. Moi je ne change pas. Je porte encore ce mouvant caractère, et tu as l’audace de t’y appuyer. On ne sait toujours point si les battements d’ailes de ce papillon sont joyeux, impertinents ou désolés. Ma stabilité, c’est toi seule.

Ah ! que tu deviennes gaie ou plus courageuse : l’affreux moyen de me trahir dont tu disposes.

Ce n’est pas que j’attende seulement de toi la répétition d’anciens gestes, de plaisirs déjà goûtés ; mais les émotions futures dont tu dois orner notre amour, semblables aux découvertes que fait encore l’oreille dans une musique mille fois reçue, je ne veux pas qu’elles m’étonnent par leur nouveauté, mais par leur harmonie même avec mes souvenirs.
Commenter  J’apprécie          20
Combien de fois, alors, mes pas ont dessiné sur ce dur plancher le dédale de mon angoisse ; combien de fois, alors, j’ai penché au miroir mes traits défaits, sans plus les pouvoir rassembler en une expression qui les embellisse ou qui les honore ; combien de fois j’ai fait volte-face dans mes promenades à travers la chambre, de peur que votre arrivée ne me surprît le dos tourné ; combien de fois je me suis précipité aux fenêtres, heurté aux volets entre-clos ; combien de fois j’ai hâté ma fin à vous attendre !

Mon amour, combien de fois je vous ai mis au monde !
Commenter  J’apprécie          00
D’ailleurs je me souviens du cri que vous laissâtes échapper quand, à travers l’étoffe, je pris dans ma main qui tremblait votre sein. C’est une caresse décisive que celle-là ; mais aussitôt vous posâtes votre main sur la mienne, non pour la retirer, mais pour l’appuyer, lui donner d’un plein consentement d’une étreinte plus forte tout votre amour dans la plus tendre chair de votre chair.
Commenter  J’apprécie          00
Si la solitude avait une couleur, je dirais qu’on en a peint les murs de ma chambre.

On ne voit guère dans cette pièce que des fleurs. Il y en a d’un mauve si doux qu’elles te ressemblent, il y a une rose qui s’aplatit en se fanant ; et, partout, de ces phlox dont l’odeur emprunte aux traînants soupirs de l’automne leur amère et secrète folie.
Commenter  J’apprécie          00
Les nuits où vous êtes trop en retard, où l’on dirait que vous venez du fond de la Chine, mes minutes s’empruntent, s’arrachent l’une à l’autre, pour mon martyre, les instruments de je ne sais quelle colère ou quelle justice dont le moindre n’est pas l’épouvante que m’inspire l’amour.
Commenter  J’apprécie          00
J’éprouvais un désir de vous qui allait jusqu’à la nausée et dont la satisfaction, tant il me taraudait, ne m’eût causé que de l’horreur.
Commenter  J’apprécie          00
Et la douleur court dans la chair comme une aiguille dans l’étoffe.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Paul Drouot (1)Voir plus

Quiz Voir plus

L’étranger, d'Albert Camus

Où Meursault rencontre-t-il Marie Cardona le lendemain de l’enterrement de sa mère ?

dans une salle de cinéma
à l’établissement de bain du port
sur une plage aux environs d’Alger

10 questions
1324 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}