Elle ne devait pas se laisser gagner par une vague de peur et de suspicion. Pour cet homme, elle représentait certainement une proie facile, une conquête d'un soir attirée par des phrases sibyllines, des menaces inventées de toute part. Apeurée par des menaces qui n'existaient que dans l'imagination de cet étranger, elle lui tomberait dans les bras... Le tour était somme toute très bien manigancé : en se méfiant d'ennemis fictifs, elle ne se méfierait pas du seul danger réel : lui...