Ce que nous disent les courants dans lesquels nous naviguons [...] c'est que la colère n'est pas universelle. Ni dans son accès ni dans l'image qu'elle renvoie. Ni dans ce pour quoi elle se bat. Ce n'est pas parce qu'on est une femme et qu'on n'a pas eu accès à la colère pendant longtemps qu'elle est maintenant toujours légitime, dans toutes ses formes et ses expressions. Et si tant de personnes encore voient leurs colères légitimes minorisées, stigmatisées et empêchées, il est nécessaire que les plus privilégié.es d'entre nous continuent d'interroger la place que prend la leur dans l'espace public.