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4.05/5 (sur 655 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 06/12/1994
Biographie :

Pauline Harmange est une écrivaine et féministe française. Elle a fait l'objet d'une couverture médiatique internationale après que son essai Moi les hommes, je les déteste (2020) est épuisé quelques jours après sa sortie, alors qu'un chargé de mission du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes a proposé d'interdire la vente du livre.

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Venez avec moi à la rencontre de l'héroïne de "Lire est dangereux (pour les préjugés)", Clara - lectrice passionnée, bénévole au sein de la bibliothèque de son lycée - qui découvre le jour de sa rentrée en Terminale que le proviseur du lycée a adressé à l'ensemble du corps enseignant une liste de livres censurés au sein de l'établissement... Clara, convaincue du pouvoir des livres, va décider d'entrer en rébellion ! La censure est au cœur de cette vidéo, qu'elle soit fictionnelle, ou réelle, comme ce fut le cas à la sortie de l'essai de Pauline Harmange, "Moi les hommes, je les déteste", ou concernant certains albums jeunesses, jugés inappropriés...

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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Outre le fait qu’elle décrédibilise la cause des femmes, il paraît que la misandrie est très difficile à vivre pour les hommes : une violence insoutenable qui, à ce jour, totalise
l’intolérable forfait d’exactement zéro mort et zéro blessé.
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Quand ils s'indignent de nos réunions en non-mixité, ce qu'ils nous reprochent vraiment, c'est de nous regrouper en un corps politique où ils n'ont pas voix au chapitre. Ce n'est pas tant en effet qu'on se rassemble entre femmes qui les choque : quand ce sont des clubs de tricot, des association de mères ou des réunions Tupperware, rien ne pourrait moins les intéresser. Ce qu'ils ne supportent pas, ce qui les effraie même, c'est qu'on s'organise, qu'on s'assemble et qu'on forme une masse politique d'où émergent des idées et des plans d'action. Et qu'on leur accorde aucune importance.
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Nous sommes misandres dans notre coin. Quand nous détestons les hommes, au mieux nous continuons de les tolérer avec froideur, parce qu'ils sont partout et qu'il faut bien faire avec (incroyable mais vrai : on peut détester quelqu'un sans avoir une envie irrépressible de le tuer). Au pire, nous cessons de les inviter dans nos vies - ou alors avec une sélection drastique au préalable. Notre misandrie fait peur aux hommes, parce qu'elle est le signe qu'ils vont devoir commencer à mériter notre attention. Qu'être en relation avec les hommes n'a rien d'un dû, d'un devoir de notre part, mais que, comme toute relation équitable, elle nécessite que toutes les parties engagées fassent un effort pour traiter l'autre avec respect.
Tant qu'il y aura des hommes misogynes, des hommes qui s'en lavent les mains et une société qui les accepte et les encourage, il y aura des femmes qui lassées, refuseront de faire encore les frais de relations épuisantes et même parfois dangereuses.
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Ce n'est pas pour cracher dans la soupe, mais il faut être honnête : non, mon amoureux n'est pas parfait. Il ne me viole pas et ne me frappe pas, il fait la vaisselle, passe l'aspirateur et me traite avec le respect que je mérite. C'est ça, être parfait ? Ou bien est-ce la moindre des choses ? Les standards sont-ils tellement bas que les hommes peuvent s'en tirer à si bon compte ?
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Pauline Harmange
J’ai longtemps fait passer les hommes en premier : ils m’ont pris tout mon temps
sans beaucoup me donner en retour, m’ont demandé d’être constamment meilleure à leurs yeux, sans chercher à être meilleurs aux miens. J’ai compris que si, moi, je leur donnais beaucoup de place dans ma vie, je n’étais pas leur priorité. D’autres hommes passeraient toujours avant l’estime qu’ils me portent.
Alors maintenant, je privilégie les femmes. Dans les livres que je lis, les films que je regarde, les contenus que j’absorbe, dans mes relations quotidiennes, pour que les hommes n’aient plus autant d’importance. Je privilégie cette sororité qui me fait du bien et qui me porte, qui me nourrit. Dans ma créativité, dans mon militantisme, dans mes réflexions sur moi-même et sur la société, tant de domaines où, je l’ai enfin compris, je n’ai pas besoin des hommes pour me construire.
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Si la misandrie est la caractéristique de qui déteste les hommes, et la misogynie celle de qui déteste les femmes, il faut bien admettre qu’en réalité, ces deux concepts ne sont pas égaux, que ce soit en termes de dangerosité pour leurs cibles ou de moyens utilisés pour s’exprimer. (On rappelle que les misogynes usent d’armes allant du harcèlement en ligne jusqu’à l’attentat, comme celui de l’École polytechnique de Montréal en 1994, dont il n’y a à ce jour pas d’équivalent misandre.)

On ne peut pas comparer misandrie et misogynie, tout simplement parce que la première n’existe qu’en réaction à la seconde.
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Annoncer de but en blanc qu'on n'aime pas les hommes, c'est incarner une colère plus grande que sa propre personne, et s'exposer aux affrontements.
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« Toujours se demander, quand on est submergé de doute : que ferait un homme médiocre ? » (p. 59)
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Quand les femmes s’autorisent à vivre le célibat comme une expérience de vie comme une autre, et pas comme une punition, avec ses défauts mais aussi ses avantages, elles (re) découvrent qu’elles n’ont pas besoin « d’un homme », n’importe quel homme, dans leur vie. Elles se repaissent de leur autonomie et de leur liberté. Et quand elles trouvent un partenaire, ce n’est pas parce qu’il leur en fallait un, mais parce qu’il y a devant elles une
personne avec qui elles ont vraiment envie de s’engager, dans la perspective d’un épanouissement mutuel. Pas parce qu’être seule est une perspective terrifiante et que Monsieur a besoin de quelqu’un pour laver ses chaussettes et gérer son agenda.
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En fait, quels que soient le genre et l'âge des victimes de violences sexistes ou sexuelles - qu'elles soient donc hommes ou femmes, adultes ou enfants -, il est indispensable de répéter que les auteurs de ces violences sont toujours en immense majorité des hommes.
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