Ce givre qui pare de dentelle blanche notre campement, chaque jour plus isolé que le précédent, et fait crisser mes pas au réveil, ce givre où je vois des empreintes de cerfs, d'écureuils et d'animaux minuscules, des souris peut-être - autant de choses sympathiques, si nous avions une cabane où nous réfugier, un feu rugissant dans un âtre en pierre blanche, des raquettes aux murs, une peau d'ours sur le plancher-, ce givre, vient un jour où je ne peux plus l'ignorer. (P.106)