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Citation de Zebra


page 76 [...] Le garçon d'étage déposa sur la table de chevet le plateau sur lequel il y avait une bouteille de cognac, un siphon, un grand gobelet et un petit seau de glace.
Quand l'homme se fut retiré, Vallon enleva son veston, se versa à boire, assez copieusement, et s'allongea tout habillé sur le lit, sirotant sa fine à l'eau. Les fenêtres étaient restées ouvertes, la nuit était très claire, et la pièce se trouvait dans une demi-obscurité.
Il se mit à réfléchir à Paula Clavering, qui aurait tellement voulu pouvoir s'appuyer sur quelqu'un ... et qui avait fini par s'appuyer sur lui d'une façon dont le souvenir lui faisait encore passer un petit frisson sur la nuque. Pourquoi diable avait-elle attendu si longtemps pour se remarier ? Curieux !
Mais non. Au fond, c'était parfaitement logique. Elle avait dû rencontrer des prétendants à la pelle, mais pour obtenir la main de Paula il ne suffisait pas de prétendre ; il fallait encore avoir les reins solides, ne serait-ce que pour faire face aux frais que représentait la recherche, à travers le vaste monde, de Lolita della Tiburra.
Puis les pensées de Vallon revinrent à Allard. Toujours la même question : pourquoi, au lieu de faire traîner les choses, s'était-il dépêché de ...
D'un bond Vallon se retrouva assis sur son lit. Il venait enfin de trouver une solution possible - logique en tout cas. Si Allard avait acquis la certitude que la jeune fille était morte, la sagesse lui recommandait de trouver très vite une remplaçante qui puisse faire l’affaire et qui accepte de jouer le rôle moyennant salaire, en partageant avec lui la rente assurée par Clavering. L'instinct de Paula Clavering ne l'aurait donc pas trompée ... [...]
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