Il émanait de L'Enterrement de sainte Lucie une authenticité renversante, empreinte d'une profonde affliction. Etendue sur le dos, la jeune martyre était prête à rejoindre sa dernière demeure. Une main sur le ventre, l'autre posée négligemment sur le sol, elle ressemblait à la défunte Lena que Michele avait représentée sur La Mort de la Vierge. Sa chair paraissait bouffie, comme si le processus de décomposition était déjà bien engagé.