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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Popper et la notion de falsification
La science avance non pas en accumulant les preuves de ses théories, mais en élaborant des conjectures hardies et imaginatives qu’elle tente ensuite de vérifier ou de réfuter. Une théorie peut être confirmée mais non vérifiée lorsqu’elle résiste à ces essais. Une conjecture audacieuse doit être réfutable. Elle permet de faire des prédictions susceptibles d’être vérifiées. Cela conduit à un corollaire important : une théorie authentiquement scientifique est susceptible d’être réfutée, et toute théorie qui n’est pas réfutable n’est pas scientifique. Popper se servit de ce principe pour montrer que des systèmes de pensée comme l’astrologie, la psychanalyse et le marxisme sont de pseudo-sciences. (page 155)
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La philosophie est une méthode, et les cent philosophes présentés dans ce livre nous transmettent, à travers les âges, non seulement les conclusions de leurs travaux, mais aussi leurs modes de raisonnement.
Car la philosophie se construit par le dialogue, l'échange d'idée et la réponse à la critique.
Elle ne nous apprend pas ce qu'il faut penser, mais comment penser.
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Nous avons tous tendance à penser que le monde doit être en conformité avec nos préjugés. Adopter un point de vue opposé implique un effort de réflexion, et bien des gens mourraient plutôt que de faire cet effort - d’ailleurs, c’est ce qui leur arrive. Bertrand Russell (page 145)
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On pourrait dire que nous avons vécu dans un monde aristotélicien pendant dix-neuf siècles après sa mort. Non seulement il influença profondément les philosophes arabes (et c’est en partie grâce à eux que son œuvre nous est parvenue après l’effondrement de l(Empire romain) mais, depuis la fin du XIIe siècle et surtout depuis Thomas d’Equin et ses successeurs, les théologiens chrétiens se sont efforcés de faire concorder la doctrine chrétienne avec les théories aristotéliciennes. (page 27)
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Aristote fut le premier à classer les sujets d’étude comme nous le faisons encore, deux mille cinq cents ans après.
Il fut aussi le premier à les traiter d’une manière systématique et rationnelle.
La différence principale entre Platon et lui tient à leur épistémologie.
Tous deux insistaient sur le rôle de la raison, mais pour Platon les vérités les plus importantes devaient être atteintes par la seule raison, alors que pour Aristote l’observation était cruciale.
(page 27)
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Héraclite
Au cœur de sa pensée, il y a l’idée de changement. Ce qui existe dans le monde, ou le monde lui-même en tant que tout (ses écrits fragmentaires ne permettent pas de le distinguer clairement), est dans un perpétuel état de flux, ou de devenir, et cela commande la nature de toute chose. (page 19)
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Héraclite
Ce qui compense la nature changeante du monde, c’est le logos.
Comme la notion taoïste de tao (à laquelle on l’assimile parfois de manière erronée), la notion de logos est complexe et difficile à comprendre.
La traduction normale, selon le contexte, pourrait être « moi », « parole », « pensée », « raison », mais chez Héraclite il a plutôt de sens d’un principe universel ou d’une loi cosmique.
Le logos a pour fonction de réconcilier ou d’unifier les contraires, de créer et de maintenir un ordre.
Bien qu’il imprègne tout, les gens ordinaires ne le comprennent pas.
(page 19)
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D’un côté, Thomas d’Equin considérait qu’il protégeait la théologie chrétienne contre les conception des averroïstes ; de l’autre, il protégeait la philosophie et les sciences contre le courant antirationaliste présent dans l’Église. Ses adeptes, les thomistes, devaient avoir une très grande influence sur le développement de la théologie chrétienne, notamment catholique.
La rigueur et la clarté de pensée de Thomas d’Equin marquèrent également le cours de la philosophie.
(page 71)
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Pierre Abélard.
... Ce fut l’un des points retenus contre lui quand on l’accusa d’hérésie, car il donnait l’impression de penser que les trois personnes de la Sainte Trinité existent bien individuellement, mais que l’idée d’un Dieu unique n’est qu’une idée confuse.
(page 61)
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Les mots et les choses
En philosophie, Abélard fut un nominaliste de premier plan. Il pensait que, dans le monde, seuls les individus existent.
Des universaux comme « chapeau » ou « animal » n’étaient que des mots.
(page 61
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