Peter Kihlgard

On détache bientôt nos ceintures, Lasse ?



Depuis trente ans Kicki et Lasse ne peuvent vivre l’un-e sans l’autre. Mais elle et lui vivent aussi leurs moments personnels. Construit à rebours des existences, ce livre nous emporte à travers des paysages plutôt drôles et rugueux.



L’auteur nous parle de douleur, de rencontre, de passion, de maladie, du temps, des désirs… Ni elle ni lui ne s’assagisse, ne renonce. Elle et lui s’aime comme deux êtres vivant-e-s.



Des surprises, des complicités, des complexités, bref des vies. Et aussi, ce restant, cet avant, ce petit temps, qui va trop vite. Kicki et Lasse passent vraiment ensemble le restant de leur jour, comme dans cette affirmation de Lasse à un barman, « On va se marier. Elle et moi. On va passer ensemble le restant de nos jours »
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Une idée originale (mais pas inédite) : raconter l'histoire d'un couple à rebours, de leur suicide à leur première rencontre. Une belle histoire d'amour, de passion... (octobre 2009)

Une histoire d’amour cinématographique. Dix chapitres chacun avec un titre sobre, court et intello (Coda, Necropolis …) sentant musique, littérature ou cinéma.

L’histoire de Lasse et Kicki. Tragique, on le comprend dès le début, Kicki a rechuté.

L’histoire en kaléidoscope : Dix scènes sans ordre temporel, mais qui couvrent une histoire d’amour éternelle, la rencontre d’un homme et d’une femme, qui s’aimeront toute une vie.

Cette histoire, on l’imagine plus qu’elle nous est racontée. En fait, c’est un film. C’est le scénario d’un film. Ca crie pour qu’un réalisateur s’en empare et en fasse un film, pour qu’Inarittu en fasse un second Babel.

Mais ça n’en a peut-être pas le souffle. C’est un beau livre, vite lu. Apprécié. Et vite oublié puisque l’amour, c’est toujours la même histoire.