Des kilomètres de tourbière aride à perte de vue. De temps en temps, un village s'étirait le long d'une route posée en équilibre instable sur les ondulations du terrain. Pas un arbre à la ronde. Des fleurs et des buissons, plantés par d'optimistes Leodhasachs dans des jardins stériles, racornis par le vent et le sel qui accompagnaient les assauts incessants de l'océan Atlantique. Une côte à la fois belle et dangereuse. Des falaises vertigineuses, des affleurements rocheux ponctués de petits bouts de plages inattendues, au sable d'or ou d'argent le plus pur.