Aujourd’hui, à la nécessité du deuil, plus ou moins spontané ou imposé selon les époques, a succédé au milieu du XXe siècle son interdiction. Pendant la durée d’une génération la situation a été renversée : ce qui était commandé par la conscience individuelle ou par la volonté générale est désormais défendu. Ce qui était défendu est aujourd’hui recommandé. Il ne convient plus d’afficher sa peine ni même d’avoir l’air de l’éprouver.