Que cette nuit pourtant entende et me pardonne. Que la
fraîcheur
du soir endorme les blessures. Je tremble comme
les oreilles fragiles des peuplierz, grises, blanches
les visions des prophètes, la fleur haute du vent
sur sa hampe trémière. Il est tard, je le sais, la mort se glisse
dans nos voix, couleuvre déhanchée dans l'herbe fugitive...