On avait l'impression qu'ils étaient devenus écrivains par nécessité, par la force des choses, et non pour avoir fréquenté le Quartier latin de long en large. Ils travaillaient à l'oreille, et non pas à la baguette. On sentait chez eux un besoin d'aller au plus juste, d'enraciner l'écriture à la vie, d'en faire quelque chose d'utile et d'indispensable. De ne pas oeuvrer pour la reconnaissance de leurs pairs mais pour le bien du pays tout entier, ce à quoi la littérature est destinée. (p.29)