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4.57/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fontainebleau , 1955
Biographie :

Philippe Forget (philosophe), né en 1955 à Fontainebleau, est un penseur et écrivain français, dont l’œuvre traite d’anthropologie philosophique et de questions politiques et stratégiques.

Diplômé de politique de Défense (1979, Paris I), il est également docteur en philosophie (1982, Paris IV). Sa thèse de philosophie porte sur « La pensée politique des physiocrates ». Il est délégué (1979-1982) par Paris IV-Sorbonne à l’Institut Européen de Florence, comme chercheur en sciences politiques.

Prospectiviste et stratège, il développe des études d’anthropologie stratégique et de sociologie militaire. Il conçoit ainsi la revue « Les Champs de Mars » (La Documentation française) dont il dirige la rédaction (1996-2009).

Penseur de la technique, il analyse et évalue l’impact des réseaux techniques sur la vie sociale et les rapports géostratégiques dans trois ouvrages : « L’Homme machinal » (Syros, 1990, écrit avec Gilles Polycarpe), « Le Réseau et l’infini » (Economica, 1997, avec Gilles Polycarpe), « Puissance stratégique & réseaux techniques » (Perspectives libres, 2019).

Il fonde en 1994, avec le psychiatre Georges Charbonneau, la revue d’anthropologie philosophique et d’herméneutique générale, « L’Art du Comprendre » (Vrin-diffusion).

Théoricien de la laïcité, il en refonde le sens dans « Du citoyen et des religions » (Berg International, 2013).

En 2016, il publie « L’Obsession identitaire » (Berg International) où il critique d’un point de vue anthropologique l’idéologie identitaire, tout en concevant la personnalité des peuples.

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Source : https://everybodywiki.com/Philippe_Forget_(philosophe)#D.C3.A9buts
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Bibliographie de Philippe Forget (II)   (7)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Eut-on jamais pensé cette absurdité, que Spartacus combattit pour son identité d'esclave ? Ou que dans sa lutte contre l'oppresseur, lui et ses compagnons fussent obsédés, obnubilés, par la question de leurs origines ou de leurs identités perdues ? Pourtant, aujourd'hui à l'heure du dérèglement de la pensée, une telle assertion pourrait être prononcée et partagée, sans que quiconque en souligne l'inanité. On s'empresserait d'oublier que Spartacus et les siens se révoltèrent pour redevenir des hommes libres ; et qu'à travers l'exercice de leur violence légitime, ils cherchèrent à gagner un ailleurs et bâtir une cité nouvelle.
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Comme l'usure organisée soumet la liberté et le progrès à un péril radical, le citoyen a le droit encore plus radical de reconstituer sa situation humaine et publique. La force juste de la raison populaire sait reconnaître les raisons justes de la force populaire. L'humanité libre tient en respect ici les effusions évangéliques, là les appels sanglants, car le dieu delphique, Apollon, l'arme de sa clairvoyance. Il l'aide à se délivrer des torves anneaux des cultes hallucinés. De ses traits solaires, Apollon transperce l'obscur Python, né des fonds chtoniens.
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Redonner vie aux lumières de tous les patrimoines, philosophiques, moraux, spirituels – à l'exclusion de toute tentation néo-cléricale –, s'enraciner dans la parole et l'écriture, feraient donation à l'homme des clés de son avenir. Elles ouvrent sur des savoirs essentiels, seuls capables d'habiter les techniques. Sinon, l'homme et le citoyen seront tout simplement frappés de nullité, la République n'étant que la cité sans nom d'un peuple machinal.
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Entre les étoiles, se love le Grand Serpent ; de meme dans l'Océan Primordial. La démesure du vouloir l'a invoqué et provoqué. Maintenant, il se meut en nous, parmi nous. Il déglutit lentement cet ensemble vide que devient l'humanité. Il a saisi l'homme, il l'annule dans la puissance sinueuse de ses anneaux. Sidéré par Apophis, le mortel est englouti, point zéro, errant, du mouvement infini.
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Philippe Forget (II)
Sur l’aride Délos, parmi les herbes sèches, et surplombée de colonnes, une
mosaïque dessine le divin Dionysos chevauchant une panthère. Erigé, son regard lointain
accueille le déploiement des choses. A la lueur de l’étoile du matin, la vie radieuse croît
sur les bonds fauves de la puissance.
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Les humanistes élaborent une nouvelle conception de l'homme. Ce sont là des poètes, des architectes, des juristes, des philologues qui s'attachent à célébrer les fruits terrestres de l'oeuvre humaine et civile.
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Devenir de l'Incommensurable, expérience originelle de la contrariété, vicissitudes et fugacité des traces, lire Bruno, c'est se plonger dans le tourbillon des Eaux infigurables et s'y modifier.
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L'obnubilation identitaire ne guérit pas du nihilisme, elle le souligne, elle l'aggrave. A poursuivre les fantômes de l'identité perdue, la masse des égarés s’abîme dans la nuit des fétiches.
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Au lieu de ramper dans la domestication, tout peuple européen s'identifie dynamiquement à son progrès dans le labyrinthe des mondes et des temps.
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L'avenir appartient aux puissances du rêve et aux rêveurs de puissance. Le héros technique, montant Pégase, triomphera de la chimère du Réseau.
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