Lorsque j’étais au plus mal du plus mal, je ne voyais plus les gens. Je regardais encore ma femme et mon fils… je les voyais encore tous les deux puisque je cherchais dans leurs yeux un réconfort, une réassurance dont, de toute manière, je ne parvenais pas à profiter. Pour le reste, je ne voyais plus personne. Le déprimé ne voit rien et ne retient rien d’autre que l’image de sa détresse, l’autoportrait de son autodestruction. P 139