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3.9/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Namur , le 03/09/1960
Biographie :

Journaliste, sinologue belge et maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles et à l'Institut supérieur de traducteurs et interprètes (ISTI)

Il travaille au service international du quotidien La Libre Belgique à Bruxelles depuis octobre 1984, il couvre principalement la Chine et les États-Unis. Il a été président de la Société des Rédacteurs de La Libre Belgique de 1997 à 2007.

Licencié en Journalisme et Communication sociale de l'Université libre de Bruxelles (ULB) et titulaire d'une maîtrise en chinois de l'université des langues et des cultures de Pékin, il est aussi docteur en histoire, histoire de l'art et archéologie de l'université catholique de Louvain (UCL). Sa thèse était intitulée "Madame Chiang Kai-shek (Soong Mei-ling). Constitution d'un mythe dans l'histoire de la Chine au XXe siècle", thèse pour laquelle il a été lauréat de la Fondation Spes en 2005 et a obtenu une bourse de la Lyndon Baines Johnson Foundation (University of Texas, Austin). Elle a été éditée chez Gallimard en novembre 2010.

Philippe Paquet est maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles et à l'Institut supérieur de traducteurs et interprètes (ISTI). Il est membre du Conseil de direction de l'Institut Belge des Hautes Études Chinoises (IBHEC). Il fonda en 1985 la revue Encres de Chine dont il fut le rédacteur en chef. Il fut, de 1989 à 1995, le correspondant, pour les pays communistes asiatiques, de la revue Est & Ouest fondée par Jean-François Revel et consacrée aux problèmes du monde communiste. En 2003-2004, il fut le rapporteur de la chaire Glaverbel de l'Institut d'études européennes de l'UCL consacrée aux relations entre l'Europe et l'Asie.
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Source : Wikipedia
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Emission du 18 janvier 2011 Philippe Paquet vient de publier "Madame Chiang Kai-Shek: un siècle d'histoire de la Chine", chez Gallimard. Sinologue et journaliste au quotidien belge La Libre, il aborde les relations entre l'Europe et la Chine. TV 5 MONDE


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Sa rencontre avec Simon Leys devait laisser à Bernard Pivot une impression forte et durable. Dans Les Mots de ma vie, son dictionnaire autobiographique, le journaliste fit, vingt-huit ans plus tard, cette confidence on ne peut plus élogieuse : « Simon Leys est l'écrivain vivant que j'admire le plus au monde. Son érudition, sa lucidité (premier intellectuel à dénoncer les crimes de la Révolution culturelle), son courage (injurié, diffamé par les nombreux et influents admirateurs français de Mao), ses talents de sinologue, de conteur, d'historien, de critique, de traducteur, d'écrivain tout simplement, sa pratique d'une langue élégante, précise, efficace, sa modestie, sa gentillesse, sa générosité... »
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Après la « Révolution culturelle », lorsque les victimes de l'épuration ont repris le pouvoir, les quelques vérités que j'avais pu dire sont devenues des vérités officielles. Mais je suis resté un personnage anathème. Ce n'est pas le tout d'avoir raison : il est nécessaire de dire ce qu'il faut au bon moment. [...] Car la seule chose que les autorités chinoises attendent des commentateurs, ce n'est pas d'avoir raison ou tort, mais c'est [la] docilité, l'alignement sur la ligne officielle, le quart de tour au commandement. Avoir raison trop tôt, c'est aussi, dans le monde universitaire, montrer que l'on a des idées à soi, que l'on manifeste un esprit d'indépendance. Du coup, on ne sait plus comment vous considérer, vous êtes gênant et vous n'êtes plus fiable. Tout cela, je l’ai ressenti .
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L'exercice de l'interview, pense Pierre Ryckmans, est non seulement dangereux, il est aussi fondamentalement inutile pour un « écrivain respectable ». C'était la conclusion à laquelle était parvenu déjà Evelyn Waugh, et c'est une de ces Idées des autres que Leys fit sienne :

« Certains métiers et certaines classes d’individus recherchent la publicité personnelle ; ce n'est pas le cas des écrivams respectables : leur entière vocation est d'arriver à s'exprimer, et il leur semble évident que si, après des années de travail littéraire assidu, ils n'ont pas réussi à se faire comprendre, ce n'est pas en quelques minutes de conversation qu'ils y parviendront. Aussi, quand nous voyons venir quelqu'un qui veut nous interviewer, nous prenons la fuite. »
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Considérée d'un point de vue superficiel, l'œuvre de Simon Leys-Pierre Ryckmans peut paraître singulièrement disparate : sinologie et fiction, austères travaux d'érudition classique et brûlants pamphlets de politique contemporaine, sereine contemplation esthétique et engagement passionné dans les combats d'actualité. Et pourtant, en profondeur, il y a une cohérence entre les grands pôles qui ont aimanté son intérêt — la peinture, la littérature, la Chine, l'océan — cette cohérence est celle d'une expérience de vie.

Êtienne Balazs (célèbre sinologue français d'origine hongroise — universitaire exemplaire, car s'il fut un aussi profond savant, c'est aussi parce qu'il fut d'abord un réfugié apatride et un résistant anti-nazi) a écrit : « Nous ne pouvons comprendre que ce que nous connaissons déjà, et de plus, nous ne pouvons vraiment nous intéresser qu'à ce qui nous touche personnellement. » À la lumière de ce propos, on saisira qu'il y a deux formes de sinologie : la première — aride, sinon oiseuse — rime avec entomologie et n'engage ni ne révèle rien de celui qui la pratique ; la seconde elle, constitue en quelque sorte une autobiographie intellectuelle et spirituelle.
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Si « l'expérience de vie » fut le fil conducteur rattachant entre elles des œuvres « hétéroclites », leur lien de parenté se manifestait par ailleurs dans une qualité du propos rarement prise en défaut. C'est ce qu'Angela Rinaldi souligna dans Le Nouvel Observateur à propos du « Petit abécédaire d'André Gide », qui forme la pièce maîtresse de Protée et autres essais, un deuxième recueil d'essais littéraires qui concrétisa en 2001 un retour sans lendemain de Simon Leys chez Gallimard (après un éphémère passage au Seuil pour L'Ange et le Cachalot) et vaudrait à son auteur le prix Renaudot de l'essai :
« De Snoopy, le chien de Peanuts, qui médite sur le toit de sa niche, et que nous chérissons moins, toutefois, que le chat Garfield, de Snoopy à sa compatriote Flannery O'Connor, de Henry James en balade sur les grands boulevards à Gide, le meilleur ami de Blum, qui égrène des propos antisémites, en passant par Graham Greene et Victor Hugo, dont les pensionnaires des maisons closes à Paris portent le deuil de façon si particulière, quoi de commun ? Rien, sinon l'intelligence et le brillant de qui en parle. Et par là est assurée l'unité de cet essai qui revendique son disparate sous l'invocation d'un dieu de la mythologie grecque, insaisissable et toujours le même, sous mille déguisements : Protée. Quel que soit le sujet vers lequel son humeur vagabonde l'entraîne, M. Simon Leys se ressemble dans une liberté de ton qui est le poinçon de sa marque. [...] Après coup, on s'aperçoit que l'ensemble tient tout seul, tant de matériaux, dans leur diversité, rejointoyés par le ciment du style. »
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S'il fallait résumer d'une phrase ou deux la vie, l'oeuvre et la personnalité de Pierre Ryckmans, peut-être le prince de Ligne, écrivain dont il a toujours chéri la lecture, pourrait-il fournir une indication. Dans "Mes écarts", un recueil de textes épars qui s'écartent à la fois des genres littéraires habituels et des conventions établies, et dont le sous-titre, "Ma tête en liberté", conviendrait déjà à un portrait de Simon Leys, Ligne a cette réflexion qui, me semble-t-il, aurait tout aussi bien pu être faite par Ryckmans :
"Qu'on me pardonne de dire le mal que je trouve dans le monde. Je souhaiterais qu'il change assez pour qu'on en dise du bien."
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Les Tibétains de Lhassa ont longtemps voué du mépris
aux gens de l’Amdo, qu’ils appelaient avec dédain des
« thapas » (habitants des marches frontalières) et qu’ils
considéraient, par le fait même, comme à peine civilisés.
Alexandra David-Néel, qui a longuement sillonné
l’Amdo dans la première moitié du XXe siècle, avoue
comprendre pourquoi il en était ainsi. « Lorsqu’on les
examine de près, les naturels d’Amdo, nus dans de crasseuses
houppelandes de peau de mouton, ont bien l’apparence
de barbares », rapporte-t-elle dans Au pays des
brigands gentilshommes.
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