Source de revenus pour ce que la presse arabophone et étrangère appelle de plus en plus « des régimes » plutôt que des « États», le pétrole est perçu par les populations libyenne, irakienne et syrienne comme l'aliment de logiques mafieuses qui bénéficient aux groupes clientélisés par le pouvoir. Les nationalisations glorieuses des années 1970 sont désormais critiquées pour être devenues le moyen de l'appropriation sans contrôle des revenus par les factions au pouvoir.