Anne-Angèle, à voir la fillette manger tristement, cherche à la rassurer en lui vantant les vertus d’un bon séjour à la campagne. La qualité de l’air, de la nourriture, des contacts humains, qui ne sont pas à mettre dans la balance avec les risques encourus, lorsqu’une guerre tire à sa fin, à vouloir demeurer dans les capitales que l’assaillant, vexé, détruit presque toujours en premier. Anne-Angèle est tentée de raconter à Marie comment se terminent toutes ces sales guerres et comme il leur semblera judicieux, dans quelques semaines, d’avoir fait le choix de s’installer ici ...