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4.2/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Critique et historien de cinéma, Philippe Rouyer est membre du comité de rédaction de la revue Positif et en charge des pages cinéma du magazine Psychologies. Il est chroniqueur régulier des émissions « Mauvais genres » sur France Culture et « Le Cercle » sur Canal+ Cinéma.

Source : france inter
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Les Cinémas Pathé Gaumont Il etait une fois ... - Shining - Bande-annonce - Présentation Philippe Rouyer


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"Car le cinéma gore moribond compte encore ses inconditionnels, de jeunes auteurs qui en perpétuent la tradition. On ne saurait parler d'un courant ou d'un groupe homogène. Chacun oeuvre dans son coin pour un public restreint, à l'instar de l'allemand Jorge Buttgereit qui, depuis Nekromantik (1987), explore dans chacun de ses films les liens entre l'amour, la sexualité et la mort. Le sujet n'est pas nouveau, mais il n'avait jamais été traité avec autant de sérieux dans un film gore. Le cinéaste avoue s'être inspiré de la vie réelle (ainsi que de toute une littérature consacrée aux comportements sexuels et à la criminalité) et non d'autres films pour tourner ses délires nécrophiles."
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"L'adoucissement des régimes de censure, conjugué à l'évolution des moeurs, provoque un regain de violence sur les écrans américains et européens au début des années soixante-dix. Ces violences fictive (écho de violences bien réelles au Viêt-Nam et dans les rues des grandes métropoles) n'est pas toujours gore, loin s'en faut. Des films emblématiques des premières années de la décennie comme l'inspecteur Harry de Don Siegel, Orange Mécanique de Stanley Kubrick ou Délivrance de John Boorman représentent explicitement des crimes à l'image sans les accompagner de débordements de sang. Néanmoins, les outrances de La Horde Sauvage et de La Nuit Des Morts Vivants font école. Gros succès commerciaux de la décennie comme "films d'auteur" primés à Cannes offrent leur quotas de scènes gore. Cette tendance est amplifiée par l'avènement d'un cinéma fantastique qui joue à fond la carte de l'horreur visuelle."
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Philippe Rouyer
D’où ma grande question : est-ce que toutes ces comédies, tous ces mauvais films télé, ont finalement cassé le goût ? Moi je pense que oui. D’autant, que j’ai l’impression qu’en salles, les gens sont de plus en plus bavards durant la projection. Ils ne se laissent plus capter par le film.
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"A l'inverse de Wes Craven, Brian De Palma a débuté avec des films underground et politiques, des oeuvres au budget modeste qui évoquaient sur le mode de l'humour noir les états d'âme d'une génération en train d'inventer une contre-culture. Le relatif succès d'une d'elles (Greetings, 1968) l'amène à en réaliser une suite (Hi, mom! 1969) et à travailler pour la première fois avec une Major (Het To Know Your Rabbit 1970). Ce n'est qu'après l'échec de cette entreprise que De Palma, revenu à des productions indépendantes, impose définitivement son style avec un premier thriller horrifique: Soeurs de Sang (Sisters 1972)."
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"Le sang n'est pas banni de Dracula (Bram Stoker's Dracula 1992) puisque, dans cette adaptation ambitieuse, Francis Ford Coppola a souvent concilier le fantastique sous toutes ses formes: du merveilleux Cocteau à l'horreur visuelle. Le gore y est pourtant réduit à la portion congrue: les empalements de Vlad Dracula sont filmés en ombres chinoises devant les ciels rougeoyants du prégénérique, et si, à la fin, Van Helsing sort du château en brandissant les têtes coupées des trois femmes vampires, la scène de leur décapitation se réduit à quelques éclaboussures sur le mur de la crypte."
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"De la même manière qu'il associait le gore et le sadomasochisme dans le Retour des Morts Vivants III, Yuzna se sert ici de l'horreur visuelle pour attiser des peurs viscérales: peur de la maternité mais aussi de la mutilation (le plan où l'héroïne découvre en relevant le drap que ses jambes ont été coupées durant son sommeil). Les tortures infligées par le docteur fou de The Dentist (1996) lui permettent de poursuivre ce registre médical. Le cinéaste a dû néanmoins modérer ses ardeurs car son producteur voulait un thriller à la limite de l'épouvante et non un film gore."
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"Après le succès de Blood Feast, Herschell Gordon Lewis et David F. Friedman continuent sur leur lancée. Au sein de la production horrifique, leurs imitateurs ne sont pas encore très nombreux, mais, parallèlement, les films hollywoodiens deviennent de plus en plus sanglants. Il faudra attendre la fin de la décennie pour que George A. Romero, un jeune réalisateur, donne ses lettres de noblesse au gore."
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