Ainsi procédait Emmanuel Kant, qui ne quitta jamais sa ville natale de Königsberg, où il suivait chaque jour le même itinéraire pour sa promenade sans en dévier d'un pouce et sans s'aventurer dans les pays étrangers, qu'il ne se privait pas pour autant, ni de décrire, ni de commenter. C'est à ce symbole par excellence du voyageur casanier qu'est tout naturellement dédié ce livre. (p. 17)
Prologue.