Mais j’ai tenu dans mes bras le corps d’Antinéa. Je ne veux plus rien savoir d’autre, ni si les champs fleurissent, ni ce qu’il adviendra du simulacre humain. Je ne veux pas le savoir. Ou plutôt c’est parce que j’ai une vision trop exacte de cet avenir que je prétends m’anéantir dans la seule destinée qui en vaille la peine : une nature insondée et vierge, un amour mystérieux.