Aragon
Comment ne pas admirer, sans restriction, le poète et l'écrivain qu'il fut ? L'auteur d'-Aurélien-, du -Paysan de Paris-, des Cloches de Bâle, de -La semaine sainte? de tant de poèmes parmi les plus beaux de notre langue ? Comment pourrais-je oublier ce vers que j'ai lu lorsque j'avais quinze ans, qui me fit découvrir la poésie de mon époque, ce vers digne de Charles d'Orléans, que je n'ai cessé de me répéter depuis : "La rose pour mourir a simplement pâli". (p. 92)