Tout homme, postulait je ne sais plus quel écrivain anglais, porte en lui la matière d’un livre, celui de sa vie. À côté des volumes réels serrés sur les rayons des bibliothèques s’étendent, à perte de vue, les rangs fantomatiques des récits qui jamais ne turent écrits, soit que l’auteur n’ait pas trouvé les mots, soit qu’il n’ait pas survécu à la chose.