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Critiques de Pierre Bruneau (3)
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Quand je serai grand, je serai guéri

J’aime lire les biographies, c’est un type d’oeuvre qui me plaît bien. Celui que je viens de terminer est bouleversant. Permettez-moi de vous avertir que cet article ne sera pas une critique, car le sujet est trop important et lourd pour qu’un avis littéraire soit donné. Le livre ne peut être réduit qu’à ce simple exercice. En fin de compte, le style d’écriture est inutile dans une oeuvre aussi percutante et marquante que « Quand je serai grand, je serai guéri. » C’est une biographie du jeune Charles Bruneau rédigé par son père Pierre Bruneau, un lecteur de nouvelles connu au Québec. Ce livre m’a poussé à beaucoup d’introspections. Voilà donc de quoi cet article parlera.



Charles Bruneau était un petit homme atteint de la leucémie. Malheureusement, il nous a quittés à l’âge de douze ans, le 9 mars 1988. Je me rappelle lorsque j’étais peu avancé en âge avoir vu des émissions auxquelles il participait et qui m’avaient troublé. J’ignorais que des enfants pouvaient faire face à de telles épreuves. Je me souviens de cette chanson : « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel qui me rendait beaucoup de frissons et qui le fait encore plus aujourd’hui. Je me remémore également que je trouvais malchanceux qu’un garçon de mon âge perde tous ses cheveux. Je refusais de poser trop de questions à mes parents, j’avais peur des réponses. Croyez-moi, ce sentiment de dégoût de la vie m’était très fort, malgré mes dix ans. Je me révoltais de ce que je voyais. Mon hypersensibilité était très développée à ce moment et je craignais d’aborder le sujet dans ma tête, c’était trop pénible.



Vingt ans plus tard, je suis tombé sur ce livre dans la bibliothèque. Je cherchais quelques choses à bouquiner et je me suis lancé dans cette oeuvre écrite par Pierre Bruneau en collaboration avec Corinne de Vally. J’étais au courant déjà de l’histoire du petit garçon puisque son père est lecteur de nouvelle et très connu ici au Québec, mais je ne m’étais jamais rendu jusqu’à vraiment m’y attarder. Était-ce la peur? En effet, j’ai une phobie viscérale des maladies, je suis atteint d’hypocondrie.



L’aspect humain de ce livre est hallucinant, un enfant qui combat, malgré son jeune âge. Il était plus fort que je le suis, et pourtant je me dis en avoir vécu des problèmes. Ça me remet à ma place. Je me remémore à douze ans, comment aurais-je réagi si j’avais été dans sa situation? Comment aurais-je pu livrer bataille, tout ça avec un corps frêle et sans même avoir conscience de ce qu’est vraiment la vie? J’ignore si je pourrais le supporter aujourd’hui même à trente ans!



Sincèrement, je doute que ma résistance ait été suffisante. Ce dont je m’attriste, c’est qu’il existe beaucoup trop d’enfants souffrants. Ils sont énormément plus fort que nous sans s’en rendre compte. Nous, les adultes, nous plaignons de tout et de rien, tenant notre simple vie pour acquise sans réfléchir un seul instant qu’il y en a qui combattent. Beaucoup aujourd’hui sont dépressifs et même suicidaires sans penser aux flos qui sont en pleine guerre contre la maladie pour survivre. Eux, ils donneraient tout pour pouvoir respirer un, dix ou vingt ans encore.



Que nous sommes ingrats! Que nous sommes pleurnichards! Prenons exemple sur ceux qui ont vraiment compris qu’exister signifie de toujours espérer, de continuer. Que vous viviez une bataille contre une affection, gardez la tête haute, le sourire fendu, et voyez le positif de la vie. Combattez de toute vos forces et n’abdiquez jamais.



Dix sur dix. Je vous conseille de lire ce livre. J’aimerais que vous visitiez le site de la Fondation Charles-Bruneau et que vous donniez généreusement. J’aimerais également qu’il n’y ait plus d’enfants malades… Une utopie impossible et douloureuse, j’en conviens.



Pour ma part, c’est ce genre d’oeuvres qui me donne le goût d’avancer, pour ceux qui se sont battus pour survivre.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Quand je serai grand, je serai guéri

Témoignage extrêmement touchant d'un père qui vit avec la maladie de son enfant. On côtoie des moments de joie tout comme des moment de peur et de tristesse. Un roman que j'ai lu deux fois plutôt qu'une tant j'ai été touché par cette triste histoire.



On remarque clairement dans ce livre l'amour inconditionnel et énorme d'un père pour son fils et on remarque également que ce père est prêt à tout pour aider son fils et tous les enfants malades.



Un livre extrêmement touchant.
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Quand je serai grand, je serai guéri

Un livre magnifique sur le courage et la vie. Pleins de leçons à apprendre d'un petit bonhomme en qui la vie lui a donné la courte manche.
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