Biographie :
Pierre Derlon et sa famille dans les années 50 (photo de Michel Esnault)
Il a bien connu Robert Doisneau illustrateur de ses photographies dans un de ses récits. Cet ouvrage commun a pour nom l'enfant et la colombe.
Enfant adopté et initié à la magie des derniers sorciers tziganes, ami intime de Robert Doisneau.
Ses ouvrages ont été écrits pour la plupart dans les années 70 :
Ainsi vivait le Tzigane
(Édita Lausanne et éditions Vilo, Paris, 1971), dessins de Claude Emery Derlon.
Pour l'anecdote : mon grand père l'a rencontré, et lui a offert ce livre. C'est en faisant du tri que je l'ai retrouvé par hasard. Je me souviens de se jour.....!!! Avec émotion, je l'ai relu et le garde précieusement en souvenir d'un grand homme qui avait ses valeurs (mon grand père).
Gitan
(éditions Fayolle, 1978, collection "intervalle")
Voyage au delà du mental
(Bernard Laffont, 1979, collection "les énigmes de l'univers")
Je vis la loi des gitans
(Seghers, 1977 ou autre édition)
+ Voir plusPierre Derlon et sa famille dans les années 50 (photo de Michel Esnault)
Il a bien connu Robert Doisneau illustrateur de ses photographies dans un de ses récits. Cet ouvrage commun a pour nom l'enfant et la colombe.
Enfant adopté et initié à la magie des derniers sorciers tziganes, ami intime de Robert Doisneau.
Ses ouvrages ont été écrits pour la plupart dans les années 70 :
Ainsi vivait le Tzigane
(Édita Lausanne et éditions Vilo, Paris, 1971), dessins de Claude Emery Derlon.
Pour l'anecdote : mon grand père l'a rencontré, et lui a offert ce livre. C'est en faisant du tri que je l'ai retrouvé par hasard. Je me souviens de se jour.....!!! Avec émotion, je l'ai relu et le garde précieusement en souvenir d'un grand homme qui avait ses valeurs (mon grand père).
Gitan
(éditions Fayolle, 1978, collection "intervalle")
Voyage au delà du mental
(Bernard Laffont, 1979, collection "les énigmes de l'univers")
Je vis la loi des gitans
(Seghers, 1977 ou autre édition)
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Citations et extraits (6)
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Il y a des soirs de lumière
où sur mon corps
le poids de l'enfant
se fait léger
comme le vol d'un oiseau
dans le soleil couchant,
sans doute parce que, pour moi,
la vraie richesse de l'homme,
c'est l'automne qui se souvient
du printemps
et le perpétue
jusqu'en son hiver.
où sur mon corps
le poids de l'enfant
se fait léger
comme le vol d'un oiseau
dans le soleil couchant,
sans doute parce que, pour moi,
la vraie richesse de l'homme,
c'est l'automne qui se souvient
du printemps
et le perpétue
jusqu'en son hiver.
L'homme qui aujourd'hui peut se projeter dans l'espace ferait bien , de s'arrêter sur ces petits riens , ces choses qui lui paraissent insignifiantes et qui je le pense dépendent de constructions intelligentes qu'il subit à son insu .
C'était un homme d'un autre temps , un homme qui avant de juger essayait de comprendre, non pas l'œuvre , mais l'esprit de celui qui la réalisait.
A ma grand-mère Claire Baton et à Maria Emery ma grand-mère d'un autre temps.
La cage était accrochée aux panneaux arrière de la roulotte,
juste au-dessus des poules,
et dans la cage la colombe qui n'en pouvait plus de pondre son œuf agitait ses ailes doucement au rebord de son nid d'osier
Et le gitan la regardait.
De l'index il lui caressait la plume et sa voix murmurait : - Tu t'en vas mourir, colombe, et toi morte ton ventre sera l'écrin d'une chose vivante qui ne vivra point.
Ce sacré foutu grand Del (*Dieu ) est terriblement compliqué.
Tu vas mourir parce qu'il te manque la force d'être mère, quel crime as-tu donc commis ?
Et la colombe fermait l’œil de plaisir, car il lui était agréable de mourir au nid. et elle mourut,
se raidit
et devint lamentable chose,
la nourriture des chiens.
La cage était accrochée aux panneaux arrière de la roulotte,
juste au-dessus des poules,
et dans la cage la colombe qui n'en pouvait plus de pondre son œuf agitait ses ailes doucement au rebord de son nid d'osier
Et le gitan la regardait.
De l'index il lui caressait la plume et sa voix murmurait : - Tu t'en vas mourir, colombe, et toi morte ton ventre sera l'écrin d'une chose vivante qui ne vivra point.
Ce sacré foutu grand Del (*Dieu ) est terriblement compliqué.
Tu vas mourir parce qu'il te manque la force d'être mère, quel crime as-tu donc commis ?
Et la colombe fermait l’œil de plaisir, car il lui était agréable de mourir au nid. et elle mourut,
se raidit
et devint lamentable chose,
la nourriture des chiens.
Le comportement de Hartiss me parut étrange; il semblait être à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un.
– Viens, mon fils, me dit-il en me poussant vers un des escaliers.
Les rares moments où il m’appelait « fils » éveillaient en moi des résonances particulières et je sus ce jour-là que j’allais apprendre quelque chose. Nous allions maintenant côte à côte, suivant l’allée qui contournait l’unique pelouse. Des promeneurs allaient également dans le sens de notre marche, d’autres prenant l’itinéraire inverse venaient à notre rencontre. Un homme justement passait devant le kiosque du garde; il rencontra mon regard et je le « reconnus ». Il nous salua de la tête. Je le saluai de même. C’est alors que je me rendis compte que cet homme que j’avais cru reconnaître, je le voyais pour la première fois ! Pourtant – tout en lui « me paraissait familier.
– Viens, mon fils, me dit-il en me poussant vers un des escaliers.
Les rares moments où il m’appelait « fils » éveillaient en moi des résonances particulières et je sus ce jour-là que j’allais apprendre quelque chose. Nous allions maintenant côte à côte, suivant l’allée qui contournait l’unique pelouse. Des promeneurs allaient également dans le sens de notre marche, d’autres prenant l’itinéraire inverse venaient à notre rencontre. Un homme justement passait devant le kiosque du garde; il rencontra mon regard et je le « reconnus ». Il nous salua de la tête. Je le saluai de même. C’est alors que je me rendis compte que cet homme que j’avais cru reconnaître, je le voyais pour la première fois ! Pourtant – tout en lui « me paraissait familier.
Oh toi ma route
Ma mère
Ma femme
Ma fille
Ma maîtresse
Ma putain
sur quelle décharge publique
vas-tu me cracher
me vomir ce soir ?
pour un nouveau repos
et un autre départ ?
Ma mère
Ma femme
Ma fille
Ma maîtresse
Ma putain
sur quelle décharge publique
vas-tu me cracher
me vomir ce soir ?
pour un nouveau repos
et un autre départ ?
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