De multiples facteurs affectent cette vie microbienne (conditions climatiques, sécheresse, inondation, dissémination des pesticides, etc.) alors que des études conduites en laboratoire ont montré qu’une perte de 30% de la diversité microbienne du sol pouvait réduire de 40% la minéralisation de la matière organique, de 50% la productivité végétale et de 50% la stabilité structurale des sols. Dans ce contexte, ce qui est inquiétant, c’est que la qualité microbiologique des sols est mauvaise pour 10% d’entre et moyenne, à surveiller, pour plus de la moitié (58%) ; un tiers seulement mérite la mention bien. Certes, les sols ne sont pas morts, contrairement à des affirmations non étayées par les études les plus récentes, mais il faut les surveiller. Trois paramètres méritent d’être suivis avec attention : l’importance de la charge microbiologique, sa diversité et la densité du réseau de communication qui se forme entre les espèces présentes.