Refusant toute classe de gymnastique et tout jeu de ballon, je passe beaucoup de temps dans les latrines du préau, le temps du moins que le cours s'épuise : j'ai tout loisir alors, dans la tension, de lire, de dessiner, de sentir et de regarder les excréments, la coulée de ceux qui m'ont précédé - la forme des étrons c'est la forme des culs -, les virgules de merde et les vers qui se tordent sur les murs, l'excitation des mouches, et j'y ressens beaucoup mieux mon corps, dans ce à quoi il est promis, sexe - et si par une œuvre il devenait public ? - et mort. Plutôt avoir le nez dedans que d'obéir aux sifflets du gymnaste en survêtement.