Cette représentation est commune à toutes les écoles philosophiques : l’homme est malheureux parce qu’il est l’esclave des passions, c’est-à-dire parce qu’il désire des choses qui peuvent lui échapper, parce qu’elles lui sont extérieures, étrangères, superflues. Le bonheur consiste donc dans l’indépendance, la liberté, l’autonomie, c’est-à-dire dans le retour à l’essentiel, à ce qui est véritablement « nous-mêmes » et à ce qui dépend de nous.