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Citation de Fortuna


Non, Giono n'était pas mon copain et, au surplus, ce n'était pas Giono en tant qu'homme que j'aimais, c'était le fluide de la langue française qui l'avait choisi pour exprimer tant de choses nouvelles avec la plus grande limpidité. C'était les voix des lacs et des montagnes et le souffle des vents et le juste mouvement de la vie irrésistible des personnages dressés devant le destin, puis abattus, puis ressuscités, tordus, généreux ou retors (je préférais les retors), c'étaient les dévastatrices stridences des trompettes de la mort qui retentissaient en lui, en un mot ce que j'aimais en Giono, c'était ce tabernacle qui contenait la création.
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