Il les mangeait toutes, ces morilles, tout seul, sans en offrir, sans en vendre. Il s'en faisait des omelettes monstrueuses et réglementaires (un œuf par morille). On se disait : « Il en crèvera bien quand même à la fin. » On fondait quelque espoir sur une espèce de morille, abondante par chez nous et qui est vénéneuse. Mais non, il n'en crevait pas. On ne savait pas, d'ailleurs, tant il était cadavéreux si, ni plus ni moins, il n'était pas déjà mort.