«Anjo était assis à côté de son ombre étalée de travers, les épaules rejetées en arrière, coudes au dossier, mains pendantes, ses pieds nus posés sur les tongs comme sur des patins. Il regardait le paysage, devant lui, la colline d’en face encore plongée dans l’ombre de l’étroit vallon, avec la ligne du chemin forestier, comme une pâle cicatrice traversant la bruyère, le soleil qui avançait sur la crête, coulait, se répandait et faisait flamboyer les quelques bouleaux déjà jaunis par la sécheresse. Il affichait cet air préoccupé, qui composait son expression courante.» p113