Dans ses livres et ses entretiens, Pierre Rabhi raconte souvent la même légende, d’origine amérindienne, celle du petit colibri (appelé aussi oiseau-mouche parce qu’il n’est guère plus grand qu’un insecte) qui cherchait à éteindre l’incendie de la forêt en apportant dans son bec quelques gouttes d’eau. Cela peut paraître dérisoire : quelques gouttes pour éteindre un incendie ! Mais si chaque oiseau, et chaque habitant fait de même, les gouttes d’eau deviendront un cours puissant capable d’éteindre le feu.