S'il est courant d'entendre dire que l'on ne vit pas avec les morts, au pays basque, au contraire, on vit avec les morts comme si l'on avait conscience qu'ils participent à nos joies et à nos peines. C'est cette communion mentale constante entre les morts et les vivants qui fait que le basque envisage sa dernière heure avec sérénité. (p. 43)
Attirance de la mer, goût du risque, atavisme ; oui, c'étaient des hommes bien étranges que ces flibustiers. (p. 169)
Trois types étranges apparaissent dans ce chapitre sur les flibustiers : L'un, Massertie, véritable écumeur de mer, qui, au milieu de ses rapines, ne perd pas de vue son rôle de marin, d'explorateur, notant les courants, relevant le profil des côtes, faisant pour la navigation future dans ces mers du Sud peu connues de précieuses observations. (p. 168)