A minuit, les rames de camions du G.T. 507 quittèrent Guelma. Elles prirent la route de Gounod qui, malgré sa qualification pompeuse de route nationale 123, n'était qu'une mauvaise route en lacets. Encore mal éveillés, les légionnaires se serraient les uns contre les autres pour avoir moins froid. Tous feux éteints, les camions ressemblaient à de gros cafards noirs et poussifs.