Il n'y a pas que moi et le professeur Heimfeld, dans le labo 4. Nous entoure toute une brochette de savants, informaticiens, biochimistes, cogniticiens ou neurophysiciens. Et même un militaire. Un capitaine. Très raide dans son uniforme. Arborant une ridicule petite moustache. Ce capitaine, ai-je compris, a perdu autrefois une main, lors de la prise d'une capitale arabe. Ce devait être au printemps 2003. A son moignon, il peut adapter différentes prothèses les plus diverses. Même si sa cervelle de piaf a du mal à les commander.