Jules Kostelos est enfermé chez lui. Assis sur son fauteuil Voltaire, il se livre à sa gymnastique préférée : la lecture. Il survole avec agilité les phrases qui s'écoulent sous ses yeux ; en savoure le rythme. Il se laisse bercer par le flot de substantifs, verbes, adverbes et adjectifs. Bondissant de virgules en points-virgules, il pirouette sur les points finaux pleins de finesse ; admire la svelte anatomie de cette prose rendue légère par les muscles fermes de sa ponctuation.