Fitzgerald, lorsqu'il raconte, se glisse dans les interstices entre les choses : il est mouvant, ondoyant, fluctuant. Tout est précis à l'extrême, et indéterminé. Aussi la réalité perd-elle toute sa pesanteur, elle devient légère et transparente même si surviennent des évènements très douloureux : les faits se perdent dans l'atmosphère, ils se font air - et les mots, qui peuvent infliger la mort, sont des bulles de savon colorées.