L’homme aspire naturellement à la déification ; elle est « selon sa nature » ; il ne peut trouver qu’en elle son vrai bonheur.
Et cependant, il ne la possède pas naturellement, et il ne peut l’obtenir que d’un libre don de Dieu, qu’il doit accueillir librement.
Sinon, la divinisation ne serait plus une communion interpersonnelle dans l’amour.
L’homme ne peut donc être parfait, achevé, que s’il reçoit ce que les Pères appellent « le don du Saint-Esprit », qui le fait participer réellement à la nature divine.
(page 84)