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3.9/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vendée , le 08/05/1963
Biographie :

Christophe Prat est un écrivain français.

Il est aussi connu sous le pseudonyme de Ch. Prat sous lequel il publia trois romans.

Il a d'abord été propulsé dans une carrière informatique internationale. Après l'avoir conduit en Australie, en Asie et en Allemagne, sa profession le ramène en France en 1997. Il s’installe à Chartres avec son épouse et leurs quatre enfants.

L’écriture s’impose peu après. C'est en 2000 qu’il commence à écrire. Son premier roman "Le déshonneur d’Adolphe von Handke" (2006) a été publié à compte d’auteur.

Il a publié 2 autres romans (policier et fantastique) aux éditions Publibook, et un quatrième, "Les enfants de la dunoise" (2009).

Puis naturellement, en 2012 nait l’entreprise ELLA éditions, dont l’objectif essentiel est de révéler et défendre les talents de la Vendée et de l’Eure-et-Loir. ELLA édition éditera plus tard quelques talents du sud de la France et en Loire Atlantique.

Christophe Prat a également piloté le projet "Contes et légendes d’Eure-et-Loir" avec le conseil général en 2009.

Il a publié "L’Outrepêcheur" en 2015 et une bande dessinée en 2017 : "Gros et haut et mouillette: Le concours de potée".

Il vit actuellement en région centre.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La plupart des hommes ressemble à une
mono cellule qui s’est développée autour de la verge. Ils ne pensent
qu’à séduire au pas de course et achèvent leur parade nuptiale à
la hussarde ! Non mais vraiment, je n’aurais pas dû naître à cette
époque, moi ! N’empêche que si je ne mets pas bientôt le grappin
sur un beau jouteur assidu, je n’aurai plus qu’à m’enfermer dans un
couvent ! Soeur Agathe Petite Poitrine ou Mère Grosses Hanches, ça
va être original comme nom de voile !
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Fleur d’enfant

L’insignifiante créature s’enfuit à tire d’ailes…
Quel affreux cauchemar la misérable craint-elle ?
Le parc immense n’offre-t-il pas assez de camomille et de cerfeuil ?
A cette belle qui point n’a goûté au trèfle à quatre feuilles.
Piétinées, ravagées, les cerises d’un autre temps chantées.
Meurtris, avilis, les orangers sous lesquels la petite ne veut s’allonger.
La soumise ne regagnera pas aujourd’hui la ruche, elle se réfugie
sous son lit,
S’enfuit sous les feuilles déchirées de l’automne, les feuilles de l’oubli.
Mais le bourdon fou de passion cogne à la porte de la fragile
citadelle :
- Viens ma jolie abeille, pour toi, je serai suc et miel,
Viens à moi, mon bel amour, mon adorable pucelle,
Ôte cette jolie robe de dentelle et deviens-moi plus réelle.
Las, la petite insecte ne sait pas encore ce qu’est l’inceste.
Elle a si peur de ce jeu, tremble devant ce drôle de test.
Odieux inconscient, l’autre la pique, la bouscule puis la cajole,
Insidieux ignorant, il l’emprisonne dans ses abominables geôles.


Qui osera dire à mon papa que je ne suis pas à butiner ?
Qu’à mon âge, ce n’est pas à cela que l’on veut jouer.
Tant de bonheurs m’appellent à travers la petite lucarn
Sur l’écorce du marronnier, les passes d’arme des chevaliers lucanes,
Et là haut, dans l’entrelacs de branches, la tendresse des mesanges,
Tandis qu’en dessous, la rose s’évertue à devenir mignonne, plus
belle qu’un ange.
Tout près, ne sont-ce point les bavards bourgeons qui m’offrent
leurs rires fanfarons ?
Alors que là-bas s’agenouille respectueusement le saule, ses long
cheveux éparpillés tout en rond.
Et ici aussi, regardez ! Les lys s’inclinent, se prosternent, me
tendent leurs étranges mains,
Tous m’invitent : « Camille, viens t’épanouir avec nous dans ce
merveilleux jardin ».
C’est une promesse : je me métamorphoserai en lierre, orchidée et
mélisse,


Puis par la nature amour, je vaincrai les plus obscurs abysses.
Ce que je voulais exprimer ici, Olivier, c’est une idée qui me chagrine
toujours et remonte souvent à la surface… La dernière version de ce
poème fut écrite en début 2001, après avoir revu un épisode de « L’instit ».
Tu t’en souviens ? C’est celui dans lequel Gérard Klein se déguise en
clown et s’assied à côté d’une petite fille… à cet instant, à cet instant
seulement, elle ose lui parler. Si Klein L’Instit reste silencieux, je
t’assure que dans ses yeux, on devine toute la tristesse du monde.
L’épisode est très pudique, rien n’est explicite. Pourtant, la détresse
immense est là. L’inceste.
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