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3.8/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Grèce
Biographie :

Procope de Césarée (en grec Προκόπιος Καισαρεύς / Prokópios Kaisareús), en Palestine, est un historien byzantin du VIe siècle (vers 500-560), dont l'œuvre constitue un récit détaillé du règne de l'empereur Justinien.

Il passe l'essentiel de sa vie à Constantinople où il entre au service du grand général de Justinien, Bélisaire, comme symboulos puis paredros, en 527, servant à la fois de secrétaire et d'homme de confiance. Il l'accompagne ensuite dans la plupart de ses campagnes, en Orient (527), en Afrique du Nord (533) et en Italie (536). Procope est à Constantinople au moment de la sédition Nika (532) aussi bien que lors de la peste de 542, événements dont il donne des comptes rendus détaillés en tant que témoin oculaire. C'est dans les années 550 que prend place, probablement, son activité littéraire, mais on ignore quelle fut la réception immédiate de ses œuvres. On ignore également tout de la fin de sa vie : sa chronique du règne de Justinien s'arrête en 560, et il est probable que sa fortune a souffert de la disgrâce de Bélisaire. Il était proche, en tout cas, du palais impérial. À un titre ou un autre, il semble qu'il l'ait fréquenté régulièrement. Après avoir obtenu le rang d'illustris, c'est lui, probablement, qui est nommé préfet de la ville en 562. En dépit de ses exagérations, de certains fragments injustes et de ses lacunes, l'oeuvre de Procope est incontestablement la meilleure des sources narratives du VIe siècle.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J’ai rapporté ce qui était arrivé au peuple romain dans leurs guerres jusqu’à maintenant en organisant le matériel, pour autant qu’il était possible, en fonction de la chronologie et des endroits où ils étaient survenus ; j’abandonnerai cette méthode dans le présent livre, car j’écrirai sur tout ce qui s’est passé partout dans l’Empire romain. La raison en est qu’il est impossible pendant que les principaux intéressés sont toujours vivants de rapporter leurs faits et gestes comme ils se sont passés sans échapper à l’attention d’une foule d’espions ou, si l’on est découvert, d’éviter une mort tragique. […] Au contraire, j’ai dû cacher les causes de nombreuses choses rapportées dans mes livres précédents. C’est pourquoi, dans le présent livre, je me dois de révéler non seulement ce que je n’ai pas mentionné précédemment, mais aussi les causes de ce qui a déjà été révélé.
(il s'agit de l'empire romain d'Orient)
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Mes Seigneurs, la situation actuelle est trop grave pour que nous suivions cette convention qui veut qu'une femme ne parle pas durant un conseil d'hommes. Ceux dont les intérêts sont menacés par un danger d'une extrême gravité ne devraient penser qu'à se tenir à la ligne de conduite la plus sage et non aux conventions. Quand il ne resterait d'autre moyen de salut que la fuite, je ne voudrais pas fuir. Ne sommes-nous pas tous voués à la mort dès notre naissance ? Ceux qui ont porté la couronne ne doivent pas survivre à sa perte. Je prie Dieu qu'on ne me voie pas un seul jour sans la pourpre.

Que la lumière s'éteigne pour moi lorsqu'on cessera de me saluer du nom d'impératrice ! Toi, autokrator (en désignant l'Empereur), si tu veux fuir, tu as des trésors, le vaisseau est prêt et la mer est libre ; mais crains que l'amour de la vie ne t'expose à un exil misérable et à une mort honteuse. Moi, elle me plaît, cette antique parole : que la pourpre est un beau linceul.

(Paroles de l'impératrice Théodora)
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Jamais il n'y eut de personne plus dépendante de toutes les formes de plaisir ; [...] ; Elle passait toute la nuit à coucher avec ses commensaux et, quand tous étaient épuisés, elle passait à leurs serviteurs, [...] mais même ainsi, elle ne parvenait pas à satisfaire sa luxure.

(sur Theodora)
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Les sinologues avertis ont encore aujourd'hui en mémoire le stratagème employé par l"empereur Houang N'su qui avait entrepris, de manière systématique et en lui rendant la vie impossible, de se faire haïr du poète Liu Ch'ang Wei. Ainsi que se ramasse le tigre au milieu des roseaux, toute cette charge de violence que le poète avait accumulée au cours de son existence devait donner son rythme à la phrase et la rendre incomparable, en se condensant à ce point infime et délicat où se rencontrent, précisément sans se heurter, comme dans la caresse de la tarentule ou le frôlement lisse et glacé de la queue du scorpion, la feuille et le pinceau.
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