Rachel Zimra

Luka Asling découvre un soir qu'il est la réincarnation de Loki, dieu du Chaos. Il ne doit rien de moins que finir ce que son illustre prédécesseur avait commencé : le ragnarok, ou la fin du monde et l'instauration du paradis. Mais pas tout seul : il doit se trouver des adeptes pour accroître ses pouvoirs.

Le voila lancer dans une quête drôlatique pour les recruter. Car tout cela ne se passe pas sans mal. D'autant que tous ne semblent pas près à donner de leur personne. Et que vient d'arriver en ville un bien étrange personnage.

Un dessin qui rappelle le manga pour cette BD jeunesse qui permet de réviser ses mythologie. C'est drôle et plutôt bien fait.

J'ai dévoré les 3 tomes d'un coup. Mon verdict : 3 étoiles au guide Michelin (euh pardon... de babélio) ! Il y a tout ce qu'il faut dans ce thriller culinaire d'un genre nouveau : de l'action, de l'humour, du suspense et même des recettes de cuisine !



Tout se met en place dès le premier tome par la disparition d'un grand chef de restaurant. Ses deux enfants qui ont suivi des voies différentes vont devoir s'unir pour continuer l'oeuvre. Cela ne sera pas facile aux milieux de diverses trahisons. Ils ne pourront pas compter non plus sur une mère placée en maison de repos. L'humour est présent pour gommer les côtés dramatiques de l'histoire. On entre réellement dans le milieu de la haute gastronomie.



Cela se présente un peu comme un manga français avec des personnages très expressifs qui râviront tous les publics. J'ai franchement passé un excellent moment de détente avec des répliques marrantes. Les rebondissements et les coups de théâtres dans ce restaurant de renommé font qu'on a envuie de découvrir la suite. Il y a encore bien des mystères qui restent à éclaircir. Lord of Burger mérite une lecture qui va jusqu'au bout. On sera vite pris dans l'engrenage... euh, je veux dire... dans l'ambiance des cuisines.

 Martial ne doit pas saigner du nez.

De fortes émotions sont à éviter et n'amènent rien de bon, lui a conseillé sa thérapeute.

Pourtant, tapis dans l'ombre de la labyrinthique usine désaffectée d'"Acropole", coupé de ses seuls alliés Loki et Quetzalcoalt, le rond Martial tout peureux qu'il croit être laisserait bien s'échapper l'avatar pour porter secours à la dame en détresse.

L'image ne plairait guère à Kali, ses deux autres bras lui en pousseraient du sentiment d'avoir bafoué l'avatar guerrier. Et pourtant, captive et retenue dans une cage, elle ne peut compter que sur la décision de Martial.

Va t-il libérer l'adrénaline, se métamorphoser et jouer le jeu du mystérieux Chronos?

: Martial ne porte pas forcément bien son nom. Il est bousculé et chahuté par des bandes de gamins, ce n'est pas un guerrier né.

Quoique certains tendent à le croire. L'auteure Rutile crée la surprise car ce qui est n'est pas et les repères sont inversés pour épicer l'histoire.

Les personnages jouant la carte du réconfort et de l'amitié le maintiennent dans son manque de confiance pour contenir un secret bien à l'intérieur de lui tandis que des gamins essayent de le recruter dans leur bande, incarnations divines du mal et de la destruction, tout en s'affirmant aux regards lecteurs comme des compagnons sympathiques, gauches et attachants. "Mytho" joue sur les mots et les légendes. Qui pourrait croire que Martial est capable de se métamorphoser sous le coup de la colère en (...non, pas en géant vert !), en guerrier grec extraordinaire. Oui, tout est confus. Athéna, déesse grecque de la guerre, des Arts et des sciences, n'est qu'une froide manipulatrice tandis que Kali déesse indienne de la destruction à quatre bras et Loki, prince nordique divin du mensonge sont ironiquement les nouveaux meilleurs potes d'aventures tant attendus.

Ce contexte posé crée une excellente intrigue pour la suite avec l'ambivalence de cette nouvelle amitié pourtant du départ inacceptable, n'oublions pas qu'ils viennent lui proposer d'embrasser leur destin à savoir "détruire le monde" purement et gentiment. Le tome un annonçait clairement la couleur.

Les lecteurs l'auront compris au parcours des illustrations "frenchy manga" de Zimra et de la comique absurdité de la situation, Mytho donne dans le divertissement drôle, fun et décalé.

Le graphisme de Zimra n'est pas sans rappeler l'univers du populaire jeu vidéo décliné en manga et animé, Dofus. Le rondouillard Martial et son avatar extraordinaire du dieu Arès lui-même devrait séduire et on ne vous raconte pas d'histoires. Monde moderne et éléments archaïques antiques de décors, emprunts de légendes cohabitent, une touche originale. Les auteurs rendent un bon clin d'oeil aux mythologies de toutes cultures et reprennent cette nature égoïste et égocentrique qui sèment la pagaille, font les légendes et devraient donc aussi nous en promettre pour la suite de la BD.

Lord of Burgers c’est une série (plutôt pour ado) en 4 tomes d’Arleston et Barbucci (en directeur créatif: entendre « coach de jeunes illustrateurs qui n’en veulent »… puis en illustrateur principal sur les tomes 3 et 4). Un grand chef est assassiné alors que son fils bosses dans le burger pour le faire ch… et sa fille se passionne pour les lames japonaises. Ils se retrouvent contraints de reprendre le resto pour faire face aux dettes. En somme l’histoire du film « Ratatouille » mais en BD.



Et donc? Ben c’est sympa et original et se déguste plus comme un bon hamburger que comme un repas trois étoiles. On est en plein dans l’humour manga à base de grimaces et d’exagérations too much. Le dessin est correcte sans plus et l’arrivée aux crayons de Barbucci ne rehausse en rien la qualité (qui reste homogène sur les 4 volumes). L’esprit jeune branché est clairement destiné aux ado et l’on imagine plus cette série en lecture d’été dans Lanfeust Mag qu’en tirage de tête précieux dans votre bibliothèque. Une bonne lecture de bibliothèque en somme.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

Lord of burger est une petite surprise.



Pas moins de 6 personnes sur l’ouvrage dont le non moins connu Christophe Arleston…une référence.



Cette BD au style tout de même Manga est plutôt agréable avec des dessins simples et efficaces, des couleurs vivantes et prononcées, travaillées certainement en numérique, le scénario construit et un humour que l’on reconnait bien de Mr Arleston…



J’ai beaucoup apprécié la recette en milieu d’ouvrage, mais je ne sais pas trop quoi en penser…

Le drame reste comique.





Mon seul regret est peut-être une mise en place de « l’intrigue » trop rapide….



Je vais quand même lire les albums suivants car j’aime bien ce style de BD.

Mytho, c'est un univers un peu complexe mais très bien pensé ! Les personnages sont des enfants qui découvrent par hasard qu'ils sont des dieux rebels réincarnés qui vont devoir chambouler l'ordre établi !



Belle métaphore de l'âge ingrat, et belle réflexion en perspective sur l'injustice, les conventions, le doute, comment trouver sa place dans la société, comment devenir adulte !



Un beau projet, joliment illustré !

Luka Asling, 12 ans, apprend un jour qu’il est la réincarnation du dieu Loki dont le but est de semer le chaos. Il reçoit alors en guise d’objets divins une boule noire qui est censée répondre aux questions et un livre des adeptes. En effet, pour devenir le dieu du chaos, il lui faudra enrôler des adeptes…

J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette BD tant le contexte de départ est flou et incompréhensible. J’ai tout de même persévéré (et donc accepté de ne pas avoir tout saisi) parce que le potentiel comique du héros s’est peu à peu dévoilé. La BD fait appel à des connaissances de base sur les différentes croyances du monde, les mythologies. Les illustrations sont plutôt bien faites, avec des couleurs vives attrayantes. Le décalage entre l’âge du héros et la quête qu’il doit accomplir donnent lieu à des situations loufoques mais bien souvent, il est difficile de comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire. Une suite est prévue, mais ce sera sans moi.

J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Un scénario bien sympa pour cette BD jeunesse plutôt drôle. Une intrigue où se mêlent mystère et grande cuisine, culture japonaise et fast food, épices et chocolat....



L'album ? Chez Glénat (version 2009), un assez épais volume relié (95 pages). Il existe apparemment une nouvelle version, grand format, où ce premier volume se trouve partagé en deux...



Le dessin ? Tout en rondeur, beaucoup de couleurs. Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai l'impression de retrouver du graphisme informatique. Mais j'aime beaucoup les personnages. Et les références aux mangas dans le dessin (visages parfois déformés à outrance, personnages devenant minuscules....) sont très sympas.



Donc j'en retiens... Que c'est une BD jeunesse distrayante, pas niaise pour deux sous (on apprend plein de choses, des recettes, des éléments culturels...), fraîche et originale. Cela me donne envie de dévorer la suite, tiens !!
Lien : http://sofynet2008.canalblog..

Arthur et Ambre sont les enfants d’un grand cuisinier. Le frère travaille dans un fast food, la soeur s'essaie à la sculpture sur glace dans la chambre froide du restaurant paternel. Elle ne supporte pas les apprentissages rigoureux en cuisine de son père. Mais voilà qu’un terrible accident ou meurtre va les contraindre à reprendre le Clos des Épices, le restaurant de leur père… Challenge difficile à relever vu leur manque d'expérience en gestion, ils vont devoir apprendre sur le tas pour s'en sortir.



Les auteurs invitent le lecteur dans un restaurant gastronomique français, et le promènent dans les coulisses de ce "temple" culinaire tenu par un grand chef étoilé. Voilà une Bd jeune public, bien construite avec de très beaux dessins colorés et très vivants, proches des mangas. Un voyage initiatique au Japon, un meurtre, une histoire d'amour, tout y est pour bien fonctionner. L'histoire est agréable et le suspens présent.

A lire.

A voir si les deux tomes suivants sont aussi intéressants.
Lien : http://chouettalire.canalblo..

En lisant cette bd d'inspiration manga et dont c'est le premier tome, une référence m'est venue à l'esprit!!

Bon elle vaut ce qu'elle vaut mais j'ai pensé à un film de Pixar: Ratatouille.

Par le sujet et l'histoire qu'elle traite (un grand chef étoilé meurt et pour éviter la faillite son fils et sa fille doivent reprendre le restaurant en question), la comparaison m'est venue à l'esprit. Mais si dans le cas du film, celà s'adresse à un public familial, ici la bd s'adresse plutôt à des adolescents qui aiment les univers culinaires, les dessins façon manga et une part de suspense ( pourquoi le père a -t-il était enfermé dans la chambre froide de son restaurant? )



Il faut maintenant attendre la suite.



Pour info, Christophe Arleston est le scénariste de la série bd "Lanfeust de Troy" et "Trolls de Troy" entre autres.

Ils sont six à s'être mis le cerveau en ébullition et des couleurs plein les doigts pour créer cette BD (moyen format) loufoque et superbe à la fois, hommage multiforme à la grande cuisine, au Japon, aux liens familiaux etc...

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Arleston, Alwett, Barbucci, Balak, Zimra, Andry; grosse équipe pour un concentré énergique d'idées géniales, de couleurs épatantes, de provoc et de moments plus dramatiques, de surprises et de recettes. Le cocktail est novateur et très très réussi!!

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Un père grand chef étoilé au fort caractère décède mystérieusement en laissant derrière lui un établissement de luxe à faire tourner et une montagne de dettes. Des héritiers pour reprendre le flambeau? Oui, deux enfants, mais... Arthur s'était brouillé avec son père et travaillait chez Fast-Do, Ambre s'apprêtait à étudier l'art du sabre au Japon. Pas vraiment qualifiés ni motivés, donc. Malgré leur bonne volonté et leur énergie débordante les employés les quittent à la pelle, les banques ne les lâchent plus, il ne manquerait plus qu'une visite d'un critique gastronomique...qui justement débarque!!

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Je deviens Alwett-addict depuis le début des collections Strawberry et Blackberry qu'elle dirige chez Soleil, et je garde le sourire conquis cette fois aussi!

Je voudrais ne vivre que dans un monde colorié par Barbucci depuis plusieurs années déjà et là aussi le maître est au rdz-vs! (il sera aux dessins de l'album 2 déjà en préparation, voir là )

Alors forcément, je demande un second service de Lord Of Burgers***, garçon!
Lien : http://petitesmadeleines.hau..

La couverture est fortement trompeuse et dans le bon sens du terme car le récit est bien plus intéressant que cela puisse paraître.

En gros, un chef trois étoiles décède. Les héritiers ses enfants se retrouvent avec une dette de 3 millions et tout les aléas que ça provoque.

Personnel qui fuit le navire, banquier véreux, nouveau personnel à gérer et le guide Michelin qui traine dans les parages à l'affût de la moindre erreur. Ils vont devoir relever le défi pour le meilleur ou le pire !

Autrefois trois étoiles réputé, le restaurant "Le clos des épices" est au bord de la faillite. Son propriétaire, le grand chef Alessandro Caprese ne veut pas voir la vérité en face et continue de mener son entreprise avec une main de fer. Un beau matin, on le retrouve mort dans la chambre froide. Accident, meurtre ? Les héritiers, Arthur et Ambre Caprese n'ont pas le temps tant de se remettre du choc, les voilà déjà obligés de reprendre l'établissement et les dettes qui vont avec. Mais personne ne les a préparé à ça. Surtout pas leur père qui les a dégouté de la cuisine à cause de son intransigeance. L'un travaille dans un fast food depuis sa dispute avec son père et l'autre rêve d'apprendre la sculpture sur glace avec un sabre au Japon.



Essayer de faire tourner le restaurant avec des employés de fast food, participer à une téléréalité, accepter l'aide de leur cousin italien mafieux, ils sont prêts à tout pour garder "le clos des épices".



On pouvait attendre du lourd de la part du scénariste de l'univers de Lanfeust. Surtout dans le monde de la cuisine, c'était original. On reste un peu sur sa faim. Cela se veut humoristique et un peu loufoque. C'est léger et ça détend mais cela reste un peu potache. On perd vite de vue l'enquête de police et finalement le pauvre Alessandro n'a le droit de revenir que comme fantôme à la fin du tome 3.

Une bande dessinée très sympa, pleine d'humour, avec un dessin style manga mais en même qui reste dans l'univers de la bande occidentale.

Si vous adorez la bande dessinée, les mangas, la cuisine et les bonnes blagues foncez!

Voilà une bande dessinée qui est une pépite d'humour. De quoi réconcilier les anti-mangas avec le dessin japonais, tout en conservant l'esthétique de la bande dessinée européenne.

De l'humour, de l'originalité dans le scénario, de la réussite dans le trait, tout ce qu'il faut pour un bel ouvrage !

On s'immerge avec facilité et attention dans le monde des restaurants gastronomiques, ceux qui sont étoilés, sans que cela soit pesant. Une belle réussite si on omet le temps d'attente entre la sortie des deux premiers tomes (plus d'un an). Et le changement de format entre ceux-ci (d'un moyen format, typiquement entre manga et bande dessinée européenne à un grand format classique).

Il faut avouer que quand j’ai vu la couverture de Lord of Burger, je n’ai pas été particulièrement tentée de le lire, le dessin est joli, mais on ne sait pas trop à quoi s’attendre, de la BD ? du manga ? les deux, un mélange raté ?



Et puis finalement, j’ai franchit le pas, j’ai lu Lord of Burger… et j’ai aimé !



Il est vrai que j’adore les livres qui traitent du monde dur de la cuisine, de la gastronomie, de l’élite, mais que je n’avait pas vraiment croisé quelque chose de tel auparavant.



Lord of Burger est une histoire de famille qui tourne autour d’un restaurant : Le Clos des Epices.... lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...